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L’ardoise
COUVERTURE ARDOISE
Matériau de prestige de la couverture, l’ardoise est synonyme d’esthétique et de durabilité. Dimos propose la plus large gamme du marché en outillage et en systèmes de fixation pour travailler l’ardoise naturelle et fibre-ciment.
L’ardoise naturelle, matériau noble de la couverture
L’ardoise naturelle est une roche qui fait partie de la famille des schistes.
L’ardoise est présente en toiture depuis le Moyen-Âge dans de nombreuses régions en Europe et notamment en France dans l’Ouest et les Ardennes : historiquement utilisée par les couvreurs dans les régions proches des carrières, elle a ensuite été largement exportée et on retrouve des toits en ardoises dans toute l’Europe du nord.
A la fin du XXe et au début du XXIe siècle, La plupart des bassins ardoisiers historiques s’épuisent et ferment successivement. Désormais, la grande majorité des ardoises posées sont issues d’exploitations récentes en Espagne, au Canada, en Chine et au Brésil.
L’ardoise est synonyme de durabilité pour une couverture : il n’est pas rare qu’une couverture en ardoises dure près d’un siècle. C’est le matériau par excellence utilisé pour couvrir des bâtiments historiques. Elle offre une grande variété en termes de formes, d’épaisseurs, de couleurs, donnant ainsi aux ardoisiers la possibilité de travailler l’ardoise et laisser place à leur créativité.
L’ardoise synthétique, de grandes évolutions dans l’univers des couvreurs
Les ardoises synthétiques, ou ardoises en fibre-ciment, sont des éléments de toiture ressemblant à l’ardoise naturelle mais moulées en usine à partir de ciment et de fibres minérales. L’usage de l’amiante dans la composition leur a valu une mauvaise réputation, mais son usage est interdit depuis 1997 et les ardoises synthétiques sont maintenant sans danger.
Les ardoises en fibre-ciment ont beaucoup évolué : elles reçoivent un traitement extérieur anti-mousse et un traitement intérieur bouche-pores. Si leur durabilité reste encore moins grande que l’ardoise naturelle, elles sont devenues un vrai produit technique avec une bonne résistance aux éléments avec un entretien régulier.
Cette durabilité accrue et son coût d’achat et de pose plus réduit que celui de l’ardoise naturelle en font une alternative intéressante pour la couverture d’un bâtiment.
Les différents types de pose d’ardoise
La réalisation et la pose d’une toiture en ardoise par un couvreur est un acte technique qui doit respecter une réglementation précise en fonction de la localisation géographique (tradition architecturale, vent, enneigement, distance du littoral…). Les principes méthodes de pose en toiture se sont développées autour des grands bassins ardoisiers : on retrouve la pose angevine, la façon allemande en schuppen, la façon ligure et bien d’autres spécificités locales.
On distingue généralement la réalisation du plan carré ou plain carré, qui consiste à remplir un versant complet sans ouvrage, et la réalisation d’autres parties qui peuvent nécessiter des dessins de toiture ardoise plus complexes : rives, arêtiers, noues, voire des ouvrages d’art (tourelles, clochers tors…).
La réalisation d’une toiture en ardoises par un couvreur
L’ardoise se pose sur les versants du toit après préparation de la charpente. L’étanchéité de la toiture repose sur le respect de la hauteur minimale pour éviter la remontée d’eau par capillarité entre deux éléments superposés. C’est la raison pour laquelle il existe de très nombreux formats d’ardoise (33×22, 40×40…) en fonction de la pente, de la région et de la pluviométrie. Le calcul de la surface de recouvrement et l’usage de la bonne formule de calcul pureau pour ardoise est donc essentiel car il garantit l’étanchéité du bâtiment.
Selon la région, le type de bâtiment et de finition, la qualité de l’ardoise, l’ardoisier couvreur utilise des méthodes de fixation différentes : au clou, pose au clos ou pose au crochet d’ardoise avec fixation par agrafe ou par pointe. Il prépare alors la charpente en ajoutant de la volige (voligeage) ou des liteaux (litonnage) en respectant les contraintes de la fixation et du pureau. Les pointes et crochets d’ardoise sont réalisés en métal (acier inoxydable de différentes qualités, cuivre…) en fonction de la région et du budget.
L’ardoisier trace ensuite le pureau puis l’ourne (surface qu’il peut couvrir sans se déplacer), avant de passer enfin à la pose des éléments d’ardoise. Il est essentiel de prendre en compte lors de la conception de la toiture la pose de ventilations, chatières, closoirs, essentiels à la durabilité de la toiture ; ces accessoires peuvent être réalisés en zinc ou en plastique. La tendance est aujourd’hui à des produits et des techniques de pose allant vers une invisibilité de la zinguerie et des accessoires de couverture.
Les outils de l’ardoisier
Le travail de l’ardoisier couvreur consiste à tailler et travailler l’ardoise pour lui faire prendre la forme adéquate et à la fixer sur le liteau ou la volige.
Le marteau et l’enclume de couvreur sont conçus pour effectuer cette découpe par un mouvement de cisaillement : ce sont les outils les plus emblématiques de l’ardoisier et qui donnent le résultat le plus qualitatif au niveau de l’épaufrure.
D’autres outils comme les coupe-ardoise ou la pince à ardoise favorisent le travail en série ou une utilisation plus simple pour les couvreurs les moins expérimentés.
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